Les maisons d’éditions: une vraie mafia.

Article sur un ton moins sérieux, je pense que c’est nécessaire pour la gravité du thème.

Dans cet article, nous allons aborder pourquoi la majorité des ME impriment à l’étranger, comment elles détruisent l’environnement, pourquoi elles ne respectent pas ses lecteurs et encore moins ses auteurs.

Dans un premier temps, il faut savoir qu’une majorité de maisons d’éditions françaises impriment à l’étranger, notamment en Italie et au Portugal. Tout simplement parce que c’est moins chère. C’est compréhensible. Mais que cela provoque-t-il ? Tout d’abord ça pollue, ça pollue beaucoup. Car entre la livraison et la provenance du papier ou les techniques d’impressions, même s’il y a du mieux depuis peu, ces pays restent bien loin de ce qu’on peut avoir en Ecosse, Norvège, France ou Allemagne. Ensuite, la qualité du papier est souvent moins bonne, bien moins bonne. Et même histoire quant à l’encre ou la technique d’impression. Mais, il n’y a pas de surprise, si c’est moins chère: il y a toujours une raison, qu’elle soit positive ou négative.

Toutefois, ces maisons d’éditions ne vendent pas leurs livres moins chères, au contraire elles les vendent presque systématiquement plus chères. Je ne peux évoquer de marque ou de sociétés, mais vous les avez toutes en têtes. Sont-elles mauvaises pour autant ? Est-ce que même une société peut-elle être bonne ou mauvaise ? Puisque finalement, c’est une entreprise et elle cherche donc à engendrer du bénéfices et ce qui est normal. Pour exister, il faut survivre.

Néanmoins, voilà là arriver le tout dernier problème: il faut survivre pour exister, et les auteurs l’ont bien compris, même trop bien compris. Malheureusement, les maisons d’éditions préfèrent souvent les licences étrangères aux licences locales, d’autant plus lorsqu’il s’agit de la DF (Darkfantasy). Mais pouvons-nous leur en vouloir que de faire ce qu’ils veulent ? Bien évidemment que oui, vous pouvez, nous le pouvons. Mais cela changerait-il la moindre chose ? Nous connaissons tous la réponse…

J’ai alors décidé de ne pas me plaindre, mais d’agir. J’ai donc décidé de créer ma propre maison d’Edition à côté de l’écriture de mon premier roman , tout en créant à la fois une adaptation en manga et en parallèle du manga, la création de l’univers avec différents artistes. Je voulais une ME qui imprime avec responsabilité, qualité et production française. je voulais une maison d’Edition française, avec des collaborateurs français, et surtout des artistes-auteurs français ! Je voulais une ME qui mette en avant ce genre de choses. Pour moi, pour mon univers pour la darkfantasy. Alors, pas question de me comporter comme un héro classique de littérature et de me plaindre que c’est dur, même si ça l’est.

Enfin, j’ai donc choisis de me comporter de la même façon que nos héros de DF et d’aller à l’adversité et de confronter ce marché et ses acteurs. D’aller à l’encontre de ce que je n’appréciais pas, afin de créer quelque chose que quelqu’un comme moi apprécierait.

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